Difficile alignement
Car l’échelle était bancale,
Besognant an après an,
Dure poussée verticale.
L’esprit était trop fécond,
S’éparpillant bien souvent,
Gîtant sur sable mouvant,
Une base sans fondement.
L’âme était à l’abandon,
Coeur noirci ou rubicond,
Sans couleurs au diapason,
Chaos de sombres palpitations.
Le corps allait reculons,
Sautillant bon après bond,
Un tempo chair puis pâle,
Celui d’une vie étale.
Un barreau est apparu,
Surprenant et incongru,
Il a fait feu de tout bois.
Ce qui tenait de guingois
Fut redressé sans effort.
L’échelle croyant encore
A la vie, s’est redressée,
Un juste équilibre est né.
Le corps, l’âme et puis l’esprit
Se sont enfin réunis,
Donnant son sens à la vie
Qui maintenant et ici
Devient source et puis jaillit.
Beau barreau de la jeunesse
Qui en soi ne meurt jamais,
Un nouvel état paraît,
Solide édifice final,
Un pied de nez magistral
Au bâton de la vieillesse.
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